jeudi 1 décembre 2016

Airbus : 1164 suppressions de postes confirmées dont 640 en France, fermeture du site de Suresnes


Le comité européen d'Airbus Group s'est réuni ce mardi matin à Toulouse. 1164 suppressions de postes sont confirmées, dont 640 en France. La fermeture du site de Suresnes, crainte par les syndicats est prévue pour 2018. Des annonces qui s'ajoutent à d'autres plans sociaux en cours dans le groupe.
L'avionneur européen est en pleine zone de turbulences. Ce mardi matin, la direction a confirmé devant le comité européen d'Airbus Group, réuni à Toulouse, la suppression de 1164 postes, dont 640 en France. Le site de Suresnes va fermer en 2018. En plus de ces suppressions de postes, 325 postes vont être transférés.

LA FERMETURE DE SURESNES EN 2018

Sur les 1164 postes, 640 sont supprimés en France. Suresnes, Marignane et Toulouse sont concernés. Le site de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, qui emploie 650 personnes est touché de plein fouet. La direction a annoncé sa fermeture d'ici 2018. En Allemagne, ce sont 429 emplois qui vont être supprimés, 39 en Espagne et 54 au Royaume-Uni. Ce plan va être mis en place à partir de janvier 2017, et jusqu'à la fin 2018.

La direction a aussi annoncé la création de 230 emplois. Le solde net est donc d'un peu plus de 900 suppressions de postes au total. "La direction a confirmé la fermeture à mi-2018 du site de Suresnes, soit 308 suppressions de postes et 150 mobilités de Suresnes vers Toulouse", selon les déclarations à l'AFP d'Yvonnick Dréno, coordonnateur FO pour Airbus Group. Les syndicats dénoncent une "logique financière" qui pousse un groupe à la tête d'un carnet de commandes record de près de 1.000 milliards d'euros, soit 8 à 10 ans de production, à supprimer plus de 1.000 postes.

"UNE ÉTAPE LOGIQUE ET NÉCESSAIRE", SELON LA DIRECTION

Dans un communiqué, Tom Enders, le PDG d'Airbus Group explique ces mesures : "Cette transformation est une étape logique et nécessaire pour notre démarche d'intégration, qui a commencé en 2012. Elle facilitera les opérations, la collaboration de l'ensemble du groupe, ainsi que la transformation digitale dans laquelle nous nous lançons. Elle constitue une priorité stratégique absolue pour l'ensemble de notre société."

A la sortie de la réunion, les responsables syndicaux ne cachent pas leurs inquiétudes : "Nous sommes particulièrement surpris par le nombre de postes supprimés et par la fermeture du site de Suresnes, car nous estimons nécessaire de conserver un centre de recherche en région parisienne," explique Thierry Préfol, coordinateur CFE-CGC sur le groupe. Sur la question des licenciements secs, il ajoute : "la direction n'a pas exclu de licenciement si le nombre de volontaires à la mutation était insuffisant." S'ils devaient avoir lieu, ces licenciement seraient une première pour la société.

LE PROJET GEMINI DOIT PERMETTRE D'ÉCONOMISER 310 MILLIONS D'EUROS

Ces suppressions de postes ont été décidées dans le cadre du projet Gemini. Un projet qui vise à faire réaliser près de 310 millions d'économies au groupe, en regroupant la branche d'aviation commerciale Airbus SAS, avec le groupe Airbus Group, notamment sur les fonctions administratives (communication, RH, recherche et développement, etc...).

L'annonce des 1164 suppressions de postes n'est pas isolée. Elle s'ajoute aux autres turbulences annoncées dans les différentes branches d'activité du leader de la construction aéronautique. 
Au total, ce sont près de 2700 postes qui vont subir des mutations. 
  • FRANCE3 Par Delphine Gerard
  • Publié le , mis à jour le 
  • Airbus Group prévoit de supprimer jusqu’à 1.164 postes


    Airbus Group a annoncé mardi la suppression d’un maximum de 1.164 postes dans le cadre de sa réorganisation structurelle. Plus de la moitié des postes seront supprimés en France, selon les syndicats qui s’inquiètent de possibles licenciements secs.
    Tom Enders, PDG d'Airbus Group - Photo Manuel Blondeau/AOP.Press/Capa Pictures
    Après avoir révélé fin septembre son projet de fusionner avec Airbus, sa branche d’aviation commerciale et sa principale filiale, Airbus Group a présenté l’impact social à son Comité d’entreprise central européen hier 29 novembre. Le plan dénommé Gemini prévoit « une réduction progressive » de l’effectif actuel portant sur un maximum de 1.164 postes sur les 136.000 que compte le groupe. Seront essentiellement concernées les fonctions support et les fonctions intégrées (finances, ressources humaines, communication,…) ainsi que l’organisation CTO (Chief Technology Office), autrement dit la recherche.
    En parallèle, le groupe indique qu’il va « finaliser » le déménagement à Toulouse du siège de la société qui était précédemment basé à Paris et Munich. 325 postes vont ainsi être transférés dans la ville rose. Dans un même temps, Airbus Group va créer 230 postes « en vue de sécuriser les compétences essentielles nécessaires pour assurer l’avenir de la société en cette ère de transformation digitale » .
    Airbus Group va à présent discuter des mesures sociales avec les syndicats et prévoit d’aboutir à un accord mi-2017. Parmi les mesures envisagées, sont évoqués les départs volontaires, les redéploiements au sein du groupe et les retraites anticipées. « Tout sera mis en oeuvre pour trouver des solutions adaptées et basées sur du volontariat » , a assuré à l’AFP Thierry Baril, le directeur des ressources humaines du groupe. Cependant, « si début 2018 nous devions constater que ces mesures ne sont pas suffisantes, nous serions obligés de considérer des mesures de licenciements économiques contraints » , a-t-il poursuivi.
    De tous les pays où est implanté le groupe, la France serait la plus touchée par le plan Gemini, avec 640 suppressions de postes sur les 1.164 et la fermeture du site de Suresnes en région parisienne, selon la CFE-CGC. Le syndicat se dit inquiet « du nombre de suppressions de postes, des conséquences sur la santé des salariés déjà malmenés par 2 plans sociaux depuis 2013, visant ces mêmes fonctions, et du risque de sacrifier des intérêts de long terme (comme la recherche) à des ambitions de court terme » . La CFE-CGC exige « un traitement social exemplaire » et n’acceptera qu’un plan de départ volontaire.
    FO, qui se présente comme la première organisation syndicale dans le groupe, n’acceptera elle aussi « aucun licenciement sec » . Elle exige des solutions de reclassement en région parisienne pour les personnels qui ne peuvent accepter une mobilité sur Toulouse, et des reclassements de proximité pour les salariés des services partagés. Le syndicat demande également un plan de formation spécifique pour les salariés concernés et des possibilités de substitution avec les personnels des entités non concernés par Gemini. « Dans tous les cas, le devenir des salariés dans le cadre du traitement social aura une forte incidence pour le maintien de l’équilibre social dans le Groupe Airbus » , prévient FO.
    Airbus Group a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 64,5 milliards d’euros et son carnet de commandes atteint le record de près de 1.000 milliards d’euros, soit 8 à 10 ans de production. La fusion de sa structure groupe avec sa division d’aviation commerciale à compter du 1er janvier 2017 vise « à renforcer sa compétitivité future et à conserver sa place de leader mondial de l’industrie aérospatiale » , a expliqué Tom Enders, le PDG. Dans le cadre de cette nouvelle organisation, Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters conserveront leur statut de divisions du groupe.
    Source AIR INFO le 1/12/2016

    jeudi 24 novembre 2016

    Toulouse : plus de 1.000 emplois pourraient être supprimés chez Airbus selon Force Ouvrière



    inauguration du siége d'Airbus Group à Blagnac par Tom Enders

    Airbus Group pourrait annoncer plus de mille suppressions de postes la semaine prochaine selon le syndicat Force Ouvrière majoritaire dans l'entreprise. Une conséquence de la restructuration et du regroupement à Blagnac des différentes branches du groupe aéronautique et spatial.

    Selon le syndicat Force Ouvrière majoritaire au sein de l'entreprise ce sont plus de mille suppressions de postes qui pourraient être annoncées la semaine prochaine ( le 29 novembre) par la direction du groupe aéronautique européen. La CFTC évoque elle le chiffre de 780 mais un dernier comité d'entreprise ce jeudi devrait ajouter plusieurs centaines d'emplois dans les branches finances et achats.

    La direction ne souhaite pas commenter ces informations avant la réunion en début de semaine prochaine du CCE ( le 29 novembre) au cours duquel le plan global de restructuration sera présenté aux organisations syndicales. Ce plan est la conséquence du regroupement au nouveau siège du groupe à Blagnac de l'ensemble des entités du groupe ( aviation commerciale, hélicoptère et espace), entités qui l'année prochaine seront rassemblées sous le seul nom d'Airbus

    Des licenciements secs ne sont pas à écarter selon FO

    Les unités de productions d'avions ne seront pas concernées mais les diverses directions "transverses" qui font doublon, comme les directions financières, des achats ou de la communication seraient affectées selon FO. Les sites de Suresne en région parisienne et d'Ottobrunn près de Munich seraient les plus affectés, mais par ricochet "Toulouse pourrait être concerné" affirme FO. Le syndicat estime qu'au bout du processus des licenciements secs ne sont pas à écarter, ce qui serait une première dans l'histoire de l'entreprise

    Par Jean-Marc Perez, France Bleu Toulouse et France Bleu
    Mercredi 23 novembre 2016 à 18:05

    Airbus prévoit "plus de 1000" suppressions de postes, selon FO


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    La restructuration de l'avionneur Airbus entraînera la suppression de "plus de 1.000" postes, accroissant les craintes de licenciements secs, a estimé mercredi le syndicat FO, tandis que la CFTC les évalue à 780 à ce jour.

    Selon les informations préliminaires divulguées aux salariés lors de trois comités d'entreprise, dont le dernier en date s'est tenu le 15 novembre, le groupe européen s'apprête à supprimer "780 postes sans réelle justification", annonce la CFTC dans un communiqué. Interrogé, un porte-parole d'Airbus n'a pas souhaité faire de "commentaire sur des spéculations afin de respecter la loi qui oblige à d'abord discuter avec les partenaires sociaux". "780 suppressions de postes" ont déjà été annoncées lors des récents comités d'entreprise, a confirmé Jean-Marc Escourrou, secrétaire FO (majoritaire). Mais un autre comité aura lieu jeudi, notamment pour les branches finances et achats généraux, et devrait ajouter plusieurs centaines d'emplois à ce chiffre, a estimé le secrétaire FO chez Airbus SAS (siège branche aviation commerciale, Toulouse). "A mon avis, on va dépasser les 1.000", a-t-il ajouté. La direction n'a pas, lors des différents CE, évoqué de licenciements secs mais "plus vous avez de suppressions de postes, plus cela devient difficile à recaser", a précisé M. Escourrou. "Plus ça va, plus il y a de craintes de licenciements secs", ajoute le responsable syndical, selon lequel il y a de fortes chances qu'Airbus annonce un PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi, nouvelle appellation du "plan social").

    La restructuration du groupe européen, baptisée Gémini, consiste à fusionner à Toulouse les sièges de la branche d'aviation commerciale (Airbus SAS) et du groupe (Airbus Group SAS). Cette fusion doit être effective en juillet/août 2017. Elle est destinée à éviter les "duplications" et à gagner en "agilité", selon la société. "On a un peu de mal à voir la logique stratégique. On voit surtout la logique financière", déclare M. Escourrou. Selon la CFTC, les départements les plus touchés sont la branche ISP (International Strategy Public Affairs, stratégie et affaires internationales), avec 75 postes supprimés sur un total de 243 ainsi que les services ICT (Information and Communications Technology), avec 110 suppressions. La réorganisation de la branche ISP, qui comprend notamment les prévisions d'évolution du marché, vise à réduire les coûts de 36 millions d'euros. Les activités ICT actuellement basées à Suresnes, dans la banlieue parisienne, Ottobrunn, près de Munich, et Marignane, non loin de Marseille, seront transférées à Toulouse, précise la CFTC.

    Les sites de Suresnes et Munich regroupent à eux deux 1.200 personnes environ. La fusion doit faire naître en janvier un nouveau groupe, appelé tout simplement "Airbus". La fusion-intégration doit se faire en juillet 2017, date où devrait démarrer le "plan social d'adaptation", selon le calendrier annoncé récemment par l'entreprise

    Publié le 23/11/2016 sur ladepeche.fr

    Airbus Helicopters a annoncé un plan de 582 départs volontaires

    Le constructeur emploie 9.200 personnes en France dont 8.500 sur le site de Marignane.
    Airbus Helicopters a annoncé mercredi un plan de 582 départs volontaires répartis sur ses deux sites de Marignane et Paris en 2017 et 2018 afin de faire face au ralentissement de son activité. "L'entreprise a confirmé le lancement d'un projet de plan d'adaptation collectif des effectifs en France", explique un communiqué publié mercredi.

    Pour l'instant, Airbus Helicopters emploie 9.200 personnes en France dont 8.500 à Marignane. Son activité est affectée depuis deux ans par une baisse des investissements des compagnies pétrolières, principales clientes du constructeur qui doit également faire face à la rupture par la Pologne de négociations qui portaient sur l'acquisition de 50 hélicoptères Caracal.



    "Aucun licenciement contraint"
    Il a en outre subi une interdiction de vol pendant quatre mois, de juin à octobre, de son Super Puma, décidée par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) à la suite d'un accident mortel fin avril en Norvège. Le "projet de plan d'adaptation collectif des effectifs en France" ne prévoit aucun licenciement contraint", indique Airbus Helicopters.

    Ce "plan de départs volontaires" (PDV) concerne 582 postes répartis sur le site de production de Marignane, le siège de l'entreprise, et celui de La Courneuve -en cours de transfert vers Paris-Le Bourget- où sont fabriquées les pales des hélicoptères, et porte "sur les périodes 2017 et 2018", selon la même source.

    "Différentes mesures seront discutées avec les partenaires sociaux afin de minimiser les conséquences sociales de ces suppressions de postes et le projet de plan sera soumis à l'homologation de l'administration". Une première réunion de concertation avec le CCE est prévue le 3 novembre.

    Airbus a annoncé mercredi à l'occasion de la publication de ses résultats pour les neuf premiers mois de l'année, qu''en dépit d'une hausse globale des livraisons à 258 unités (contre 237 unités pour la même période en 2015), le chiffre d'affaires de la Division Helicopters a diminué de 3%, reflétant une proportion plus importante d'hélicoptères légers et une baisse du nombre d'heures de vol commerciales en matière de services.
    (Avec AFP)
     

    SFR : l’opérateur précise les métiers qui seront concernés

    SFR : l’opérateur précise les métiers qui seront concernés par le plan de départ
    La direction a livré les premiers détails des départements touchés par son plan de réduction des coûts, qui prévoit la suppression d’un tiers de ses effectifs.

    LE MONDE ECONOMIE | 14.11.2016 à 21h37 | Par Sandrine Cassini

    Les documents livrant le détail de la réduction des coûts chez SFR avaient fait l’objet d’un bras de fer entre syndicats et direction la semaine dernière. Lundi 14 novembre, les dirigeants de l’opérateur de télécommunications ont finalement consenti à livrer les premiers détails du plan qui prévoit la suppression de 5 000 postes, soit un tiers des effectifs à compter de la mi-2017.
    Pour le moment, l’opérateur n’est pas allé jusqu’à cibler les postes qui seront supprimés, mais précise, site par site, les « familles de métiers » (support à la vente, management intermédiaire, relation client…) qui seront touchées. Même s’ils ne répondent pas entièrement à toutes les questions, ces documents, que Le Monde a pu consulter, doivent permettre aux salariés de commencer à réfléchir à leur avenir, et à décider d’opter ou pas pour le plan de départ volontaire, qui s’ouvrira au printemps prochain.

    En menant sa réorganisation, Michel Paulin, le directeur général de SFR, souhaite simplifier la structure, les offres et supprimer les couches managériales inutiles. Sans surprise, aucun département de l’opérateur n’échappe à la réduction des coûts.
    Hémorragie au service client
    Le BtoB, qui gère la clientèle entreprise et emploie 3 140 personnes, va voir ses effectifs amputés de 20 à 25 %. La mesure va se traduire par le départ de 628 à 785 personnes. Mots d’ordre : « Simplification de la structure commerciale, des offres et digitalisation. » Autrement dit, il faut convertir les échanges au numérique. Même hémorragie pour le service client à destination du grand public, dont l’effectif de 1 300 personnes, va perdre entre 455 et 520 salariés, soit entre 35 et 40 % des effectifs. Là aussi, l’opérateur compte sur le numérique pour remplacer les communications téléphoniques, et le support afférent.
    Les fonctions supports, comme la direction financière, qui compte 730 salariés, vont être réduites de 30 à 35 %. Même chose pour le secrétariat général et ses 410 salariés. La partie système d’information, dont le fonctionnement a été profondément modifié, dans la mesure où les budgets consacrés aux projets réalisés à l’extérieur ont été revus drastiquement à la baisse, va fondre de 25 à 30 %. Il en sera de même pour la direction des ressources humaines et ses 210 personnes. En revanche, l’activité réseau, qui compte 2 210 personnes, est davantage préservée. Elle va perdre entre 10 et 15 % de ses emplois.

    Source Sandrine Cassini 
    Journaliste au Monde


    mardi 2 juin 2015

    Hop! Brit Air. Des postes supprimés à la maintenance




    La direction de Hop! souhaite supprimer 13 postes dans son activité maintenance à Morlaix chez Brit Air et 27 à Nantes chez Régional. Pas de fusion dans l'immédiat mais les plans de départs volontaires (PDV) se succèdent chez Hop !, qui regroupe les trois compagnies aériennes régionales Brit Air, Régional et Airlinair. Après les personnels au sol, les pilotes, les hôtesses et stewards, voici venu le tour des personnels de la maintenance. Hier, à l'occasion d'un comité d'entreprise qui se tenait à Morlaix, la direction de Hop! Brit Air a annoncé son intention de supprimer 13 postes sur 58 dans son activité maintenance. C'est principalement la logistique, les ateliers, l'encadrement et agents de maîtrise qui sont concernés. Chez Régional à Nantes, ce sont 27 postes qui vont être supprimés. « On fait un PDV sur Morlaix parce que le site a connu une baisse d'activité sur les cinq dernières années de l'ordre de 25 %. La réinternalisation de l'entretien des ATR qui était réalisée auparavant à l'étranger a bien amorti la baisse mais ne l'a pas compensée. Jusqu'à présent les effectifs ont baissé moins vite que l'activité. Aujourd'hui, nous pouvons réduire de 13 postes à la maintenance, activité support uniquement, pas à la production, sans remettre en cause la sécurité des vols et la qualité de l'entretien des avions », a expliqué Georges Daher, le directeur général de Hop! Brit Air, à la sortie du CE en précisant qu'il n'y avait aucun risque de licenciements secs dans le cas où il n'y aurait pas de volontaires. « Sera-t-on toujours là dans cinq ans ? » Pour la CGT, ce plan de départ volontaire n'est pas justifié. « On conteste totalement ce PDV car on n'est pas en sureffectif. Il n'y a aucune raison économique de supprimer 13 postes. Volontairement, Brit Air a supprimé certaines charges de travail pour les donner à Airlinair. En fait, on commence à voir réellement se dessiner le démantèlement de Brit Air », commente Francis Réquéna très inquiet pour l'avenir du site morlaisien qui emploie au total 350 salariés. « On diminue l'effectif, on supprime des postes. Il viendra un moment où il n'y aura plus rien. Sera-t-on toujours la dans cinq ans ? » Frédérique Le Gall

    © Le Télégramme -29 mai 2015/ Frédérique Le Gall