mardi 2 juin 2015

Hop! Brit Air. Des postes supprimés à la maintenance




La direction de Hop! souhaite supprimer 13 postes dans son activité maintenance à Morlaix chez Brit Air et 27 à Nantes chez Régional. Pas de fusion dans l'immédiat mais les plans de départs volontaires (PDV) se succèdent chez Hop !, qui regroupe les trois compagnies aériennes régionales Brit Air, Régional et Airlinair. Après les personnels au sol, les pilotes, les hôtesses et stewards, voici venu le tour des personnels de la maintenance. Hier, à l'occasion d'un comité d'entreprise qui se tenait à Morlaix, la direction de Hop! Brit Air a annoncé son intention de supprimer 13 postes sur 58 dans son activité maintenance. C'est principalement la logistique, les ateliers, l'encadrement et agents de maîtrise qui sont concernés. Chez Régional à Nantes, ce sont 27 postes qui vont être supprimés. « On fait un PDV sur Morlaix parce que le site a connu une baisse d'activité sur les cinq dernières années de l'ordre de 25 %. La réinternalisation de l'entretien des ATR qui était réalisée auparavant à l'étranger a bien amorti la baisse mais ne l'a pas compensée. Jusqu'à présent les effectifs ont baissé moins vite que l'activité. Aujourd'hui, nous pouvons réduire de 13 postes à la maintenance, activité support uniquement, pas à la production, sans remettre en cause la sécurité des vols et la qualité de l'entretien des avions », a expliqué Georges Daher, le directeur général de Hop! Brit Air, à la sortie du CE en précisant qu'il n'y avait aucun risque de licenciements secs dans le cas où il n'y aurait pas de volontaires. « Sera-t-on toujours là dans cinq ans ? » Pour la CGT, ce plan de départ volontaire n'est pas justifié. « On conteste totalement ce PDV car on n'est pas en sureffectif. Il n'y a aucune raison économique de supprimer 13 postes. Volontairement, Brit Air a supprimé certaines charges de travail pour les donner à Airlinair. En fait, on commence à voir réellement se dessiner le démantèlement de Brit Air », commente Francis Réquéna très inquiet pour l'avenir du site morlaisien qui emploie au total 350 salariés. « On diminue l'effectif, on supprime des postes. Il viendra un moment où il n'y aura plus rien. Sera-t-on toujours la dans cinq ans ? » Frédérique Le Gall

© Le Télégramme -29 mai 2015/ Frédérique Le Gall 

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